Plutôt que de créer de nouvelles infrastructures routières, on cherchera à fluidifier l'existant en favorisant les services qui reposent sur une réorganisation des flux, notamment par le principe d'intermodalité. Depuis 2019, selon les derniers chiffres du Baromètre du numérique, au moins 77% des Français possèdent un smartphone. C'est un accès garanti à des transport publics qui ont intégré cette dimension digitale ; les smartphones permettent entre autres le partage et la consultation de différentes informations facilitant les déplacements. Outre la possession personnelle d'un smartphone, il y a aussi une évolution des engins de mobilité : on peut évidemment noter le passage à l'électrique qui réduit l'impact des déplacements sur la qualité de l'air, mais aussi la géolocalisation et la multiplication des capteurs qui font des véhicules de véritables vecteurs d'informations exploitables. Le fort potentiel des solutions de mobilité couplées au digitalPlacé au cœur d'un service de mobilité, le numérique promet une meilleure maîtrise de la flotte en permettant la communication aux opérateurs de différents événements : par exemple la détection d'accidents, la prédiction d'un besoin de maintenance, ou encore la lecture du kilométrage restant dans le cas des véhicules électriques. Le numérique est également un levier considérable dans la compréhension des besoins de la population que les opérateurs de transports et les collectivités qui les mandatent ne doivent pas sous-estimer : c'est une opportunité de faire évoluer l'offre en fonction de la multitude des données d'utilisation des véhicules qu'il est possible de recueillir, des zones de fréquentation aux horaires préférentiels. Depuis quelques années, l'émergence de nouveaux services de mobilité tels que les trottinettes en libre-service, le co-voiturage ou encore l'autopartage (TOTEM mobi à Marseille par exemple) ont permis d’appréhender le potentiel de développement de ces modes de déplacement. Le numérique présente un intérêt autant pour les usagers que pour les entreprises de mobilité, mais également pour les collectivités qui les coordonnent. En effet, les collectivités peuvent capter la valeur que représente l'instauration de nouvelles mobilités : développement et contrôle du flux de données, partage des bénéfices et augmentation de l'attractivité des villes. L’aménagement du territoire pour favoriser l’intégration des nouvelles technologiesLa Loi d'Orientation des mobilités (LOM), en vigueur depuis décembre 2019 donne d'ailleurs des outils aux pouvoirs publics pour réguler les nouvelles offres et guider l'implantation de ces innovations.
Aménager les conditions pour accueillir ces offres passe également par l'animation de la population dans l'utilisation de ces nouvelles mobilités et la mobilisation des subventions. Lorsqu'elles sont assez visionnaires pour investir sur ce marché des nouvelles alternatives, les collectivités, qui sont en première ligne concernant les décisions à portée territoriale, se positionnent en tant qu'accompagnatrices de ce changement inéluctable et ne le subissent plus. Une véritable alliance et la construction d'une solution réellement adaptée au territoire peut alors se construire entre les fournisseurs de service de mobilité et la collectivité qui jouent chacun un rôle essentiel.
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