Pour protéger ses citoyens, et pour pouvoir éviter l'amende prévue de plusieurs millions d'euros pour ses manquements, la France est appelée à prendre des mesures plus radicales. C'est dans ce contexte que le gouvernement annonce mettre en place un dispositif de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en 2021 dans 5 nouvelles métropoles françaises — dont la Métropole Nice Côte d'Azur — tandis que les métropoles du Grand Paris, de Lyon, et Grenoble-Alpes-Métropole ont déjà instauré de telles zones. D'ici 2025 ces zones seront obligatoires dans les 35 agglomérations de plus de 150 000 habitants. Le projet pour la Métropole Aix-Marseille-Provence (M-AMP) a été repoussé en 2022. ZFE, quésaco ?Introduites par le projet de Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en décembre 2019, Les ZFE viennent se substituer aux Zones à Circulation Restreintes (ZCR), conduites uniquement à Paris et Grenoble, qui elles même remplaçaient les Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA), expérimentées mais jamais mises en oeuvre puis abrogées par un décret le 28 juin 2016. La ZFE vise à diminuer les émissions et les concentrations de polluants atmosphériques, liées au trafic routier, en supprimant progressivement la circulation des véhicules les plus polluants catégorisés selon le système de vignette Crit’Air. Qu'est ce que ça change ?Chaque collectivité est libre de fixer le périmètre, les critères (cependant forcément construits à partir de la catégorisation Crit’Air) et les modalités d’accès à sa ZFE. L'instauration d'une telle zone inclut évidemment la mise en place de contrôles et donc éventuellement de sanctions associées en cas d'infraction, généralement après une période pédagogique de sensibilisation.
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